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Les énergies renouvelables en filière porcine Les chaudières à biomasse

Les chaudières à biomasse peuvent constituer une alternative valable… à condition que le combustible existe sur l’exploitation !

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La première étape consiste donc à étudier les ressources disponibles sur l’exploitation : bois de forêt, taillis, haies, arbres fruitiers, bois de récupération, déchets de bois, de l’industrie, de l’artisanat et des ménages… sans oublier l’intérêt plus récent pour les cultures énergétiques.

Pour les bâtiments neufs

Reste que « le chauffage généré étant de type eau chaude, la conception de ces chaudières concerne plus particulièrement les bâtiments neufs ou ceux déjà équipés de chauffage à base d’eau » précise le rapport. « Ces chaudières doivent être étudiées sous l’angle économique en tenant compte des éventuelles ressources en combustible produites ou non par l’éleveur. » Une étude est actuellement menée sur ce sujet par l’institut de l’élevage.

« Pour un élevage porcin de 3 300 m² (équivalent à environ 220 truies présentes), une puissance d’installation de 85 kW serait nécessaire ainsi que 45 tonnes de bois par an (linéaire de 9 à 14 km de haies bocagères avec une rotation de dix ans). Le coût total s’élèverait à 400 €/kW installé (hors dispositif de production et de circuit d’eau chaude), soit environ 34 000 € » détaillait Michel Marcon. Ces données sont issues de la plaquette intitulée 'Le chauffage au bois des bâtiments agricoles' (2006), diffusée par l’Ademe, l’association Aile et la région des Pays de la Loire.

Substrat

volume de méthane par tonne de matière brute (m3)

Lisier de porcin

12

Lisier de bovin

15

Boue de station d’épuration

23

Ensilage de maïs, d’herbe

100

Pelouse

123

Graisse d’abattoir

186

Graisse usagée

254

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